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Repenser la gouvernance pour n’oublier personne

Égalité des genres, gouvernance inclusive et lois: en harmonie pour un monde meilleur

Conférence annuelle 2018 - 22-23 janvier 2018 

125 promenade Sussex, Ottawa

Lundi 22 janvier 2017 - 13h30 - Débat 2


Débat:

Repenser la gouvernance pour n’oublier personne : les moteurs du changement du Programme 2030

Conférenciers:

Président :  Thomas Cormier, Professionnel de la Gouvernance Internationale et du Développement

Conférenciers :

Gillian Barth, Présidente et chef de la direction, CARE Canada

Robert Greenhill, Président Exécutif de l’Initiative Canada Global.

Rebecca Tiessen, Professeure agrégée et directrice adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa

Hunter McGill, Groupe McLeod

Description:

L’adoption des Objectifs de développement durable marque un moment décisif du programme mondial d’aide au développement. La promesse de « n’oublier personne » renvoie à trois facettes importantes du Programme 2030, soit la pauvreté, l’inclusion et les inégalités. La volonté de n’oublier personne commande la prise de mesures axées sur les groupes défavorisés de la société et de mesures axées sur la réduction des inégalités entre les pays, notamment les pays les moins développés de la planète. Le Programme 2030 reconnaît la nécessité de bâtir des sociétés paisibles et inclusives où tous ont accès à la justice et où la justice s’appuie sur le respect des droits de la personne, sur une application efficace de la règle de droit et des principes de bonne gouvernance à tous les échelons ainsi que sur des institutions capables de transparence, d’efficacité et de reddition de comptes.

Les messages véhiculés dans le Rapport sur le développement dans le monde 2017 : la gouvernance et la loi soulignent l’importance que revêtent la gouvernance et la loi pour rendre possible la mise en œuvre du Programme 2030. Le rapport rappelle que la réussite des réformes passe par un engagement crédible, que la répartition inégale du pouvoir mine l’efficacité des politiques et que le changement est possible à condition de renforcer la disputabilité du processus décisionnel. En plus de lancer un appel à repenser la gouvernance afin d’assurer l’efficacité du développement, le rapport décrit les moteurs du changement qui permettraient d’enclencher ce processus.

Biographies:

Thomas (Tom) Cormier est un spécialiste de la gouvernance démocratique qui compte plus de 25 années d’expérience acquise en Europe, en Eurasie, en Asie, dans les Amériques et en Afrique. Actif dans l’arène politique canadienne depuis plus d’une décennie, il a pris part à de nombreuses campagnes électorales et a travaillé comme conseiller pour de nombreux députés à la Chambre des communes, exerçant notamment la fonction de chef de cabinet d’un ministre fédéral.

Ayant œuvré dans le domaine international pendant plus de 15 ans, Tom a conçu et dirigé de nombreux programmes de renforcement de la gouvernance et programmes de développement démocratique, implantés dans un éventail de milieux politiques en transition à fois dynamiques et stimulants. Ces programmes visaient à perfectionner les compétences des élus et à favoriser la réforme des pouvoirs législatifs; à renforcer les partis politiques et les organisations de la société civile; à favoriser un dialogue politique pacifique portant sur la réforme des cadres constitutionnels et démocratiques; ou encore à inciter les citoyens à participer aux processus démocratiques. Tom a contribué à des initiatives réalisées par l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (International IDEA), le National Democratic Institute (NDI), Democracy International (DI), l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE/BIDDH), la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique (Droits et Démocratie). Les activités internationales de Tom en matière de processus électoraux et de gouvernance l’ont mené à travailler au Canada, en Ukraine, en Pologne, en Géorgie, en Indonésie, en Chine, à Hong Kong, aux États-Unis, en Australie, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, à Madagascar, au Swaziland, au Lesotho, au Botswana, au Malawi, à Djibouti, en Afghanistan, au Sri Lanka, en Libye, en Égypte, en Haïti et au Myanmar (Birmanie).


Gillian Barth est une professionnelle de niveau supérieur du secteur des organisations sans but lucratif qui a passé toute sa carrière à lutter contre la pauvreté et l’injustice dans le monde. Elle a travaillé pour de nombreux organismes très connus, le dernier en lice étant CARE Canada. Possédant un vaste savoir des programmes et des opérations sur le terrain, elle a gravi les échelons et exercé des fonctions comportant des responsabilités de surveillance de plus en plus marquées dans différents domaines : ressources organisationnelles et élaboration de partenariats; solutions liées à l’adduction d’eau, aux services sanitaires, à l’hygiène et à la santé; impact environnemental; suivi et évaluation; ressources humaines mondiales; technologie de l’information et gestion des connaissances.

Aujourd’hui à la direction de CARE Canada, Gillian met son expérience, sa passion et sa pensée stratégique au service de l’organisation afin de l’aider à atteindre sa mission, qui consiste à servir les personnes et les familles au sein des collectivités les plus pauvres de la planète. En sa qualité de responsable de la mise en œuvre des plans stratégiques et opérationnels de CARE Canada, Gillian veille à ce que l’organisation reste sur la voie de la réussite dans un contexte mondial en constante évolution.

Soucieuse de faire de CARE Canada l’un des meilleurs employeurs au pays, Gillian voit non seulement à l’obtention de ressources humaines et financières essentielles en temps opportun, mais également à la mobilisation du personnel et à l’émergence d’une culture organisationnelle efficace. De plus, Gillian assure une surveillance de la gestion des risques organisationnels, au Canada et dans les nombreux pays où se déploient des activités, tout en participant activement à la gouvernance de CARE Canada et CARE International. Elle est la porte-parole des relations extérieures la plus haut placée dans la hiérarchie de CARE Canada.

Gillian est titulaire d’un baccalauréat ès arts en science politique et en relations internationales. À titre de présidente ou membre bénévole du conseil d’administration, elle participe à la gestion de nombreuses organisations non gouvernementales, dont le Conseil canadien pour la coopération internationale. Gillian est aussi une conférencière très prisée. Au fil de sa vie, elle a vécu, travaillé et voyagé dans une soixantaine de pays répartis sur tous les grands continents.


Robert Greenhill est président exécutif de l’Initiative Canada Global. Auparavant, il a été directeur général et chef de la direction des affaires au Forum économique mondial, sous-ministre et président de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), et président et chef de l’exploitation du Groupe international de Bombardier Inc. M. Greenhill a commencé sa carrière chez McKinsey & Company.

M. Greenhill détient un baccalauréat de l’Université de l’Alberta, une maîtrise de la LSE (London School of Economics), ainsi qu’une maîtrise en administration de l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires).

 


Rebecca Tiessen est professeure agrégée et directrice adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Ses travaux de recherche portent notamment sur le féminisme, les questions de genre, la sécurité, la politique étrangère canadienne et le développement. En collaboration avec Stephen Baranyi, elle a dirigé la rédaction d’un ouvrage intitulé Obligations and Omissions: Canada’s Ambiguous Actions on Gender Equality, paru en 2017 aux éditions McGill-Queen’s University Press, qui passe en revue les engagements pris par le Canada entre 2006 et 2015 en matière d’égalité entre les sexes et qui examine les répercussions de ces engagements sur le plan des politiques et des pratiques. Au cours des vingt dernières années, elle a signé de nombreux textes portant sur la théorie féministe, l’intégration de la problématique hommes-femmes et les programmes de promotion de l’égalité entre les sexes. Madame Tiessen est membre du réseau Les femmes, la paix et la sécurité – Canada.


Hunter McGill est professionnel en résidence à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Une grande partie de sa carrière s’est déroulée à l’Agence canadienne de développement international (ACDI), où il a occupé des postes au sein des directions chargées des programmes bilatéraux ou multilatéraux, notamment ceux de directeur pour le Zimbabwe et la Zambie et de directeur pour la Jamaïque et le Bélize. Après avoir exercé un mandat de représentant canadien auprès du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’est vu confier la responsabilité des programmes d’aide humanitaire de l’ACDI. De 2002 à 2006, il a dirigé les fonctions d’examen par les pairs et d’évaluation au sein de la Direction de la coopération pour le développement de l’OCDE. Au cours des trois dernières années, il a enseigné à la Norman Paterson School of International Affairs de l’Université Carleton. Il est membre du Groupe McLeod.