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Droit relatif aux droits de l’homme et développement international

Égalité des genres, gouvernance inclusive et lois: en harmonie pour un monde meilleur

Conférence annuelle 2018 - 22-23 janvier 2018 

125 Sussex Drive, Ottawa, ON

Mardi 23 janvier 2017 - 15h00 - Séance 3a


Séance:

Droit relatif aux droits de l’homme et développement international : approches complémentaires afin d’éliminer la violence fondée sur le sexe?

Conférenciers:

Modérateur

Laurie Sargent, Sous-ministre adjointe, Portefeuille des affaires autochtones, Justice Canada

Conférenciers

Sylvie McCallum Rougerie, Avocate, Section des droits de la personne, Justice Canada

Chantal Tie, Directrice exécutive, Services juridiques communautaires du sud d'Ottawa et Equality Effect

 

Description:

Le droit relatif aux droits de l’homme et le développement international partage un objectif commun qui est celui d’éliminer la violence fondée sur le sexe. Ce panel illustrera le contraste entre les approches prises par les avocats des droits de l’homme et les praticiens en développement international dans leurs efforts pour combattre la violence dirigée contre les femmes et les filles, en vue d’offrir aux participants une opportunité d’apprendre de l’autre discipline.

 

Biographies:

Avant d’être nommée sous-ministre adjointe par intérim du Portefeuille des affaires autochtones, Laurie Sargent était directrice générale adjointe et avocate générale de la Section des droits de la personne depuis octobre 2014.

Diplômée de la Faculté de droit de l’Université McGill en 1998, Laurie a été admise au Barreau en 2001. Laurie s’est jointe au ministère de la Justice en 2002 et a fait preuve de leadership non seulement dans un large éventail de dossiers juridiques importants, mais aussi dans des dossiers de politiques nationales et internationales sur les droits de la personne. Laurie a également pris part à des initiatives en milieu de travail afin d’appuyer des priorités ministérielles et gouvernementales, notamment à titre d’ancienne coprésidente du Comité consultatif concernant les personnes handicapées. Avant de se joindre au Ministère, Laurie a été clerc à la Cour suprême du Canada. Elle a également travaillé en Bolivie et au Guatemala afin de promouvoir les droits et les intérêts des peuples autochtones dans ces pays.

Laurie dirige l’équipe du Portefeuille des affaires autochtones qui travaille en étroite collaboration avec d’autres intervenants du ministère de la Justice, dont le Secrétariat chargé d’examiner les lois et les politiques, et d’autres ministères clients, afin de fournir des conseils juridiques et stratégiques intégrés au cours de cette période de changement transformationnel visant à renouveler la relation avec les peuples autochtones, relation fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la collaboration et le partenariat.


Sylvie McCallum Rougerie est conseillère juridique à la Section des droits de la personne de Justice Canada. Sa pratique juridique porte surtout sur le droit international en matière de droits de la personne et sur les articles 7 à 15 de la Charte canadienne des droits et libertés. Fidèle à l’intérêt de longue date qu’elle porte aux droits des femmes et des filles, elle a travaillé avec des organisations de défense des droits humains au Kenya et au Bangladesh. Madame McCallum Rougerie détient un doctorat en jurisprudence décerné par l’University of Toronto et une maîtrise en droit (études supérieures en droit européen et international en matière de droits de la personne) décernée par l’université de Leyde. Elle est membre du Barreau de l’Ontario.


Chantal Tie est conseillère juridique au Centre d’assistance juridique en matière de droits de la personne de l’Ontario ainsi que membre de l’équipe juridique de l’organisme The Equality Effect. L’intérêt que porte Madame Tie au développement international et à la justice sociale lui est venu dans les années 1970, époque où, avant d’entreprendre ses études en droit, elle a travaillé pour les Nations Unies. Pendant près de 30 ans, elle a pratiqué le droit de l’immigration et le droit des réfugiés tout en donnant des cours à temps partiel à l’Université d’Ottawa. Par ailleurs, avec l’Association du Barreau canadien, elle a contribué à la mise en œuvre de projets à longue échéance dans les domaines de la justice et de l’égalité entre les sexes, au Bangladesh et en Chine. Aujourd’hui, Madame Tie appuie bénévolement des projets concertés parrainés par The Equality Effect — y compris une fructueuse contestation constitutionnelle au Kenya, lancée au nom de 160 filles victimes de viol, ainsi qu’une contestation de l’exigence de corroboration visant les cas de viol au Malawi. Pendant 21 ans, Madame Tie a exercé la fonction de directrice générale des Services juridiques communautaires du Sud d’Ottawa.