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Séance 4 : Engager les jeunes dans le développement international

Titre :

Engager les jeunes dans le développement international

Description :

L’évolution rapide du paysage géopolitique, l’incertitude économique persistante et l’accélération des défis liés aux changements climatiques, entre autres, auront un impact significatif sur l’avenir immédiat et à long terme des jeunes, tant au Canada qu’ailleurs. C’est un truisme que les jeunes devront supporter les conséquences des (in)actions de leurs gouvernements pendant plus longtemps que les autres groupes d’âge. Les jeunes du Canada (âgés de 15 à 29 ans) sont plus instruits, diversifiés et connectés que jamais. Même si nombre d’entre eux s’engagent activement sur les questions nationales et internationales, ils s’inquiètent également de l’avenir. Par exemple, l’anxiété climatique est aiguë chez les jeunes et les jeunes adultes (Galway et Field, 2023).

Une partie importante de la jeunesse canadienne est née ici, mais nombre d’entre eux sont liés à la diaspora mondiale en raison des politiques d’immigration du Canada. Ces jeunes, que ce soit au Canada ou ailleurs, ne sont pas constamment engagés dans les processus décisionnels de leur gouvernement. Cependant, avec des incitations et des possibilités appropriées, les jeunes pourraient être des moteurs de changement, en plus d’être de futurs dirigeants plus efficaces.

Ce panel rassemble les points de vue d'étudiants diplômés de NPSIA/Université Carleton et de personnes du secteur des ONG, pour partager leurs idées et leurs expériences. Ils réfléchiront à la manière dont les jeunes pourraient s’engager  davantage dans le développement international.

Cette session entend répondre aux questions clés suivantes :

  1. Existe-t-il suffisamment d'occasions au Canada pour que les jeunes puissent s'engager dans les questions de développement international ? Si oui, quels sont les programmes ou initiatives existants ? Dans la négative, comment identifier et éliminer les obstacles à l’entrée ?
  2. Comment les décideurs politiques peuvent-ils garantir qu’un large éventail d’opinions et de perspectives de jeunes soient inclus dans les processus décisionnels sur les questions de développement international ?
  3. Qu'est-ce qui motive les jeunes à poursuivre une carrière dans le développement international ? Comment les établissements et organisations éducatives peuvent-ils mieux préparer et accompagner ces jeunes ?

Modérateur :

James (Jim) Delaney est actuellement directeur adjoint des services techniques à Entraide universitaire mondiale Canada (EUMC)

Panélistes :

Valentina Canales Burke est étudiante diplômée à la Norman Paterson School of International Affairs (NPSIA), spécialisée dans les organisations internationales et la politique mondiale ainsi que dans les études sur l'Amérique latine et les Caraïbes. Elle occupe un poste de chercheuse chez Nexus Cooperation Inc, où elle travaille sur divers projets nationaux et internationaux. Les thèmes de recherche incluent le genre et la conservation en Amérique latine, la politique de jeunesse en Tunisie et les programmes de coordination du développement en Côte d'Ivoire. Elle a également occupé des postes au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada en vérification interne et à l'Université Carleton en relations publiques. Valentina est profondément engagée dans la défense de l'inclusion et de l'autonomisation des jeunes dans les affaires internationales.

Ali Kaviri est le responsable des partenariats menés par des jeunes avec Digital Opportunity Trust (DOT). Il a auparavant travaillé auprès d'organisations à but non lucratif, notamment le Uganda Youth Network (UYONET) et le Forum for Women in Democracy (FOWODE), et a siégé à différents conseils d'administration d'organisations telles que le Centre for Black Development Options Canada. Ali est également un ancien élève de l'Institut Mandela d'études sur le développement en Afrique du Sud, un jeune leader de Women Deliver, et il fait partie des 120 lauréats de moins de 40 ans en 2017 de l'Institut Bill et Melinda Gates pour la population et la santé reproductive, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public. Santé. Ali est titulaire d’un baccalauréat en réadaptation à base communautaire de l’Université de Kyambogo et il attend l’obtention d’une maîtrise ès arts en gouvernance locale et droits de l’homme de l’Université des Martyrs de l’Ouganda.

Emmett Mark est adjoint exécutif du PDG et adjoint de projet au Centre parlementaire. Dans ce rôle, Emmett soutient le président-directeur général et agit à titre d'assistant pour divers projets de relations externes, tels que EngageParlDiplo. Par l’intermédiaire du président-directeur général, il est coordonnateur du conseil d’administration du Centre, ainsi que des partenariats, de la sensibilisation et des communications, y compris l’équipe exceptionnelle d’associés du Centre. Né et élevé à Vancouver, il est titulaire d'un baccalauréat en relations internationales de l'UBC et est sur le point de terminer une maîtrise ès arts à l'Université Carleton. Auparavant, Emmett a travaillé pour plusieurs parlementaires à la Chambre des communes et au Sénat canadien.

Canadien nigérian, Ganiyat Sadiq est un défenseur passionné de l'élimination des obstacles systémiques auxquels les communautés marginalisées sont confrontées. Ces intérêts reflètent ceux de @IAmXMovement, une communauté sociale fondée par Ganiyat qui cherche à sensibiliser aux injustices auxquelles sont confrontés les individus noirs, autochtones et racialisés et à offrir un espace sûr pour partager leurs expériences. Elle a également cofondé et est co-directrice exécutive externe de la Black Inclusion Association, une nouvelle organisation à but non lucratif qui vise à parvenir à l'équité et à la justice sociale pour les Noirs de l'Alberta. Ganiyat est titulaire d'un baccalauréat spécialisé en sciences politiques et d'un baccalauréat en relations internationales avec un certificat intégré en pluralisme et citoyenneté mondiale de l'Université de Calgary. Elle poursuit actuellement sa maîtrise en affaires internationales avec une spécialisation en politique de développement international dans le cadre d'un programme collaboratif en études africaines à l'Université Carleton. En février 2023, Ganiyat a été sélectionnée comme membre du Conseil de la jeunesse du Premier ministre.